C’est mon épouse qui a acheté une soupière Saint Uze au décor dit « imprimé » en 1977, à la brocante du moulin de Casteljaloux (47). Elle l’a posée en déco sur sa table de salle à manger. J’en suis tombé amoureux. Peut être que le côté rustique convenait à ma personnalité d’autant qu’à cette époque, dans le Sud-Ouest cette vaisselle était connue sous le nom de « caillou ». Je me suis mis à la collectionner. Pendant de nombreuses années, je me suis contenté de les accumuler. Puis un jour j’ai cherché à en connaître l’origine. J’ai donc écris à la mairie de Saint Uze pour avoir des renseignements. Elle m’a envoyé un article de l’Estampille qui appelait cette vaisselle « hygiocérame ». D’autres personnes avaient fait la même démarche puisque quelques temps plus tard, j’ai été sollicité en vu de créer une association de collectionneur. Muni des actes notariés, je me suis rendu aux archives départementales de Valence. J’ai reconstitué ainsi, leurs historiques. En réalité il y avait une dizaine de fabricants, répartis dans six villages autour de Saint Uze : Ponsas, Saint Vallier, Andancette, Erome, Anneyron, Epinouze. Pratiquement un seul marquait sa vaisselle « Terre d’Acier Saint Uze ». Dans le langage courant toute cette production est devenue du Saint Uze. |
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Une bouteille Saint Uze sur cette plaque en tôle émaillée publicitaire |
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